Depuis mon article sur Freddy, toutes les occasions sont bonnes pour qu'on me dise "paradoxale". (bien sûr c'est pour me taquiner je l'ai bien compris )
Mais que signifie vraiment être paradoxale ?
Paradoxale - définition :
> paradoxal,ale,aux
(adjectif)
Qui aime le paradoxe.
Relatif au paradoxe.
Se dit de la phase du sommeil durant laquelle on rêve.
Voyons donc ce qu'ils disent pour le paradoxe maintenant :
> paradoxe
(nom masculin)
Opinion contraire à l'opinion générale.
En logique: contradiction, opposition.
Donc si je comprends bien, je suis dirons-nous contradictoire... Mais avec qui suis-je donc en contradiction ? avec la pensée commune ? avec moi-même ? Oh là ne criez pas tous en même temps ! OK, je suis en contradiction avec moi-même.
Ben oui, pour certaines choses, il m'arrive de l'être. Pourquoi ? Tout simplement parce que l'on peut penser quelque chose (pour des raisons de moralité ou justement de pensée commune) et comprendre à un moment donné que notre pensée nous fait mal et qu'en fait ce qu'on voudrait c'est tout le contraire de ce que l'on pense.
Ca ne vous arrive jamais à vous ?
(euh... j'ouvre une parenthèse qui n'a absolument rien à voir, mais là j'écris avec ma Frime qui est sur mon bureau installée entre mes deux bras juste devant le clavier et donc l'écran ! mes absences répétées ne lui plaisent pas trop à ma Frime. Vous avez déjà essayé de pianoter sur le clavier sans voir les touches ? Heureusement que je connais les claviers par coeur sinon je pourrais écrire un tas de bétises, surtout que je ne vois que la moitié de l'écran également si je ne jongle pas avec sa tête à la demoiselle :S... bon fermons ici la parenthèse.)
Donc je disais, qui n'a jamais eu une pensée contraire après avoir exprimé une première pensée ? Simplement parce qu'elle réalise que mine de rien c'était mieux avant ?!
Est-ce un défaut d'être paradoxale ? Si oui alors j'ai un gros défaut surtout quand le sujet, pour lequel je le suis, touche mes sentiments. Je suis une grande sentimentale, je crois que vous l'avez compris ça :) et donc tout ce qui touche le sentimental m'affecte beaucoup pour ne pas dire énormément.
Et pour en revenir à ce Freddy, en effet d'un côté ça m'énerve qu'une personne vienne comme ça tous les jours ou presque me lire sans jamais déposer un commentaire et en faisant comme si il m'ignorait. Mais d'un autre côté il faut reconnaitre que pour moi et après tout ce que j'ai vécu, il est aussi rassurant de voir qu'une personne éprouve ce besoin de me lire et de chercher tout ce qui concerne ma vie, ne trouvez-vous pas ? Voilà un être sur terre qui trouve un intérêt dans ce que j'écris ici ou ailleurs. et peut-être aussi dans ce que je vis ! Pourquoi l'éprouve-t-il ? Franchement je n'en sais rien. J'ai une petite idée sur l'identité de la personne, mais je n'en ai aucune preuve (donc je peux totalement être à côté de la plaque) et puis je ne tiens pas non plus à le prouver. Après tout s'il veut rester anonyme c'est son droit. En même temps même si c'est son droit, pourquoi n'assume-t-il pas le fait de me lire tous les jours ? A cela je ne peux répondre. (Punaise en relisant ce paragraphe je me dis que si quelqu'un avait besoin de comprendre ce qu'est un paradoxe il n'aurait qu'à lire ce passage ;))
Enfin bref. J'ai tendance à croire que, même inconsciemment, tout auteur de blog crée des liens avec ses lecteurs. Des liens qui, au quotidien, finissent par donner une certaine addiction à ses lecteurs, tout comme un lecteur peut être addict à un blog. Pourquoi lisons-nous tous les jours les mêmes blogs tout comme on lirait les titres de l'actualité ? Pourquoi lorsqu'on ne peut y aller sentons-nous un manque à ces lectures ? N'est-ce pas à cause du lien qui nous lit à l'auteur à travers son blog ? Quel est l'auteur d'un blog qui ne vérifie pas régulièrement le nombre de visiteurs qu'il a eu ? Et en même temps quel serait l'auteur d'un blog qui pourrait dire "n'en avoir rien à faire d'arrêter son blog du jour au lendemain", ou se moquer du nombre de visites qu'il reçoit, et vraiment pouvoir arrêter les blogs sans jamais avoir envie d'y revenir ?
Moi j'ai essayé je ne peux pas et pourtant j'ai déjà dit que je pourrais le faire.
Alors oui, je suis surement paradoxale. Quand une action me fait mal, je n'hésite pas à dire que "merdum j'ai fait une connerie et je n'aurais pas dû" même si ce n'est pas vraiment comme ça que je l'exprime.