La vie de Véro

Il y a des jours comme ça où les mecs me font chier ! Désolée d'être vulgaire, mais je vois pas comment le dire autrement ! 

J'en suis à me demander comment ça se fait que je ne puisse pas m'en passer !

C'est vrai quoi ! Un jour tout va bien ils sont là à vous papouiller, à vous sussurer des mots doux et le lendemain c'est froid comme la pierre ! Qu'est-ce qui s'est passé entre temps ? 

On n'en sait rien !!! (Bon j'en connais qui vont me répondre "Ben et toi tu t'es regardé ? tu nous écris comme ça un bon matin juste pour nous engueuler et tu voudrais qu'on te dise des mots doux ?")

Oui bon d'accord, mon humeur à moi aussi est dépendante de mon sommeil et cette nuit 4 heures n'ont pas suffit à sauvegarder ma bonne humeur.

Comment ça "A parce que tu as été de bonne humeur toi ?". Ben oui Messieurs je l'étais ! Enfin jusqu'à ce que je lise vos messages ou non-message. Jusqu'à ce que j'entende aussi les inepties d'un soit-disant responsable d'entreprise. Jusqu'à ce que je constate qu'en fait vous en ayez strictement rien à faire de moi, que j'aille bien ou que j'aille mal qu'est-ce que ça peut faire ? De toutes façons vous savez pertinamment que je serais toujours là si vous avez besoin parce que je ne peux pas faire autrement c'est dans ma nature et que mine de rien je vous aime. Putain fait chier !

Oui mais voilà il y a des moments où j'en ai marre d'être là pour vous et de ne jamais avoir personne qui soit là pour moi quand j'en ai besoin. Et pourquoi vous n'êtes pas là ? Parce que si je ne crie pas "Au secours" pour qu'on me vienne en aide, personne ne rapplique, personne ne va venir me demander spontanément si tout va bien aujourd'hui, si j'ai besoin de quelque chose, ou tout simplement venir me demander comment s'est passé ma nuit, si j'ai bien dormi, prendre la température quoi !

Bref je suis juste invisible, inexistante.

Il y a quelques jours je me plaignais de me sentir seule. Et bien je vais reprendre ma coquille de Calimero et me plaindre en disant que j'en suis toujours au même point. Si vous saviez ce que c'est déprimant de se sentir toute seule au fond de soi. De savoir que si un jour on a un pépin et qu'on a besoin d'en parler là tout de suite maintenant à quelqu'un qui saurait vous écouter, mais aussi vous entendre, vous réconforter, et bien il n'y aurait personne pour répondre présent. Voilà, le constat fait mal, mais je suis juste seule avec moi-même.

Quand je pense qu'il y a quelques années de celà, mon ex-mari me faisait scène sur scène pour le temps que je passais au téléphone à écouter mes amis et à les réconforter, et que là aujourd'hui alors que nous avons les communications illimitées, je ne me sers pratiquement plus du téléphone. Ca sert à quoi la communication ?

Bref c'est la bérézina moi je vous le dis ! 

J'ai eu une discussion à ce propos avec ma psy. Elle aurait une autre théorie quant à ma suspiscion de lacheté des hommes devant le divorce.

"La peur de défaire ce que l'on a construit. La peur de revenir en arrière et d'admettre qu'on s'est trompé, qu'on a fait une erreur."

Alors là moi il y a quelque chose que j'ai du mal à comprendre.

A un moment donné de notre vie, on fait la connaissance d'une personne, on l'apprécie, on s'imagine passer du temps avec elle, puis petit à petit on se voit bien vivre notre quotidien avec.

On se marie, on a ou pas des enfants, bref, c'est le bonheur.

Puis la vie étant ce qu'elle est, l'évolution des personnes ne se fait pas de la même façon des deux côtés. Peu à peu on s'aperçoit qu'on a de moins en moins de points communs, qu'on s'éloigne de plus en plus de ce qu'on était tous les deux. Et en vient le moment fatidique où on constate qu'on ne peut plus vivre ensemble.

Et là vient ma question : OU EST L'ECHEC LA DEDANS ? Où est l'erreur ?

Est-ce que, parce qu'à un moment donné de notre vie on a fait un choix, ce choix est indéfectible ?  N'arrive-t-il jamais à personne d'avoir envie d'un pull bleu et puis pour finir de ne plus le mettre parce que le choix qu'on a fait à un moment donné n'est plus du goût du moment suivant ? Bien sûr ma comparaison est légère, mais nous évoluons tous et prenons tous des chemins différents. Ce n'est pas parce que nous sommes mariés que nous sommes liés pour l'éternité ! C'était bon peut-être il y a 100 ans, voire 80 ans même 50 ans, mais peut-on encore y croire aujourd'hui ?

Bien sûr quand on se marie on s'imagine que notre futur est lié à la personne qu'on épouse, mais la vie de nos jours est faite de telle sorte, que nous sommes obligés d'évoluer et parfois de changer d'avis.

Ce n'est pas pour autant que c'est un échec, ni même qu'il faut regretter ce qu'on a fait.

Quand je me suis mariée en 1982, j'étais persuadée que c'était pour la vie. J'y croyais dur comme fer. Mais les années ont passé, mon mari me rabachait sans cesse qu'on ne finirait pas nos jours ensemble. Pourtant moi j'y croyais. 

J'ai commencé à penser au divorce en 2002 après avoir passé 3 ans de galère. Pour moi je ne m'étais pas mariée pour être malheureuse. J'ai été heureuse pendant 17 ans puis un jour ça a basculé. Ce sont des choses qui arrivent. Il n'y en a pas un plus fautif que l'autre, c'est juste l'osmose entre les deux qui ne se fait plus. 

Mais à aucun moment je n'ai pensé que j'étais en échec, ni n'ai regretté de l'avoir épousé.

Même encore aujourd'hui alors que nous sommes divorcés depuis 2 ans et demi, je suis heureuse de l'avoir épousé et d'avoir eu mes 3 filles, qui sont mes plus grands bonheurs, avec lui. Et je n'ai jamais imaginé que j'aurais pu avoir mes enfants avec un autre homme que lui.

Est-ce parce qu'on n'est plus bien avec une personne, qu'on est forcément en état d'échec ? C'était un concours ? Un examen ?

Non c'est juste une expérience que l'on a vécue, qui nous grandit, nous permet d'avancer et de construire notre chemin.

Nounours est le 4ème homme avec qui je partage un bout de ma vie. Mais nous nous trouvons à vivre depuis quelques mois des moments très difficiles et douloureux. Je pleure beaucoup c'est vrai, mais, pas une seconde je n'ai regretté de l'avoir rencontré, ni d'avoir reçu son premier mail en mai 2010. Et si c'était à refaire, je le revivrais bien volontiers, même en sachant comment ça va se passer, parce que je suis bien plus riche aujourd'hui qu'il y a 3 ans (euh pas financièrement hein ça s'entend bien... nan parce que de ce côté là, c'est un peu la dêche ! lollll).

Alors qu'est-ce qui fait que vous, messieurs, pensiez forcément que vous êtes en échec quand votre couple ne va plus ? Vous vouliez prouver quoi et à qui ?

Est-ce que cela vous fait paraître moins fort ? moins homme ? cela aurait-il un rapport avec votre virilité ? Je cherche hein ! Je voudrais réellement comprendre et pourquoi pas aider. (Euh non ça ma psy elle veut pas... faudra que vous vous débrouilliez tout seul )

"Fais de ta vie un rêve, d'un rêve une réalité"

Antoine de Saint-Exupéry

Je lis beaucoup de citations sur ce thème depuis quelques temps. A croire que les gens ne savent plus vivre et ne se contentent que de rêver leur vie.

Attention, à trop rêver sa vie, le jour où l'on se réveille ça peut faire très mal.

Faîtes de votre vie un rêve et vivez la à fond.

Bonne journée à toutes et tous

C'est crevant de reprendre une vie de célibataire ! Pas diner un soir de la semaine chez moi ! Mais la récompense c'est le retour de mes migraines

Je m'endors à tous les coins de lit (enfin surtout de siège plutôt que de lit parce que non (ceci dit pour Nounours) je ne vais pas dans n'importe quel lit juste le mien et celui de ma caille )

Et pourtant j'ai l'impression de ne pas avoir fait grand chose de la semaine. Mais mon corps ne pense pas la même chose. C'est tuant ça ! J'aurais bien besoin d'une bonne semaine de sommeil pour récupérer. Sauf que la semaine prochaine annonce de la vadrouille dans l'air.

Du coup j'ai pas encore remis le nez dans mes cours... va falloir que je m'y mette quand meme si je veux avoir mes examens... ils sont en juin les 26 et 27... pfff je serais jamais prête :( Mais en même temps je n'ai pas l'esprit tranquille et donc impossible de me concentrer.

Et au boulot c'est pareil :(

Bon c'est bientôt les vacances, des courtes certes, mais bon 5 jours de repos c'est cool non ?! par contre j'irais bien trainer mes guêtres du côté de la normandie, au bord de la mer... ouais ça me dirait bien ça d'aller prendre l'air marin !

Synopsis : (extrait du site allociné.fr)

Inséparables depuis le premier âge, Lil et Roz vivent en parfaite osmose avec leurs deux enfants, deux jeunes garçons à la grâce singulière et qui semblent des prolongements d’elles-mêmes. Les maris sont absents. Inexplicablement, et pourtant comme à l’évidence, chaque femme se rapproche du fils de l’autre, nouant avec lui une relation passionnelle.

A l’abri des regards, dans un Eden balnéaire presque surnaturel, le quatuor va vivre une histoire hors norme jusqu’à ce que l’âge vienne mettre un terme au désordre. En apparence, du moins...

Mon avis :

  Lors de sa sortie, je n'avais pas envie du tout de le voir, il ne m'emballait pas. Puis hier on m'a proposé le choix entre trois films, celui-ci, Jappeloup et Free Angela. Bon pour être franche j'ai choisi Perfect Mothers juste parce que le cinéma était à côté de mon boulot.

J'ai regardé de quoi ça parlait et je me suis dit "pourquoi pas".

Donc tout ça pour vous situer un peu l'ambiance.

Dans le cinéma c'était le calme plat. Version Originale du film donc public attentif. 

Pour le film, je suis mitigée. J'ai aimé l'histoire bien que quelque part elle me génait. En effet, cela ne fait pas partie de mes moeurs d'aimer le fils de ma meilleure amie, surtout si j'ai toujours vécu avec. 

Et autant l'histoire d'amour entre Roz et Ian est magnifique et crédible, c'est la passion entre les deux personnages, autant celle de Lil et Tom me parût bien moins crédible et plus une histoire basée sur la vengence et le sexe que sur l'amour. Et le film me donnera raison.

Quant à la fin, sans vouloir la dévoiler, je ne l'ai absolument pas aimée. Je ne pense pas être moraliste, mais il y a des limites à ne pas dépasser 

Bref du coup si vous avez trop de sous à dépenser, ok allez le voir, sinon attendez la sortie du DVD voire à la limite le téléchargement.